Contenu de la page principale
Entity view (Content)
Entity view (Content)
Le compteur communicant est l’outil essentiel pour réussir la transition énergétique. Il relève automatiquement les index de consommation et d’injection et dispose d’un port client permettant la connexion d’outil de gestion d’appareils en temps réel. Grâce au compteur communicant, les prosumers peuvent analyser leurs données de consommation et d’injection pour optimiser leur installation photovoltaïque ou éolienne via l’espace client myORES. Ils peuvent également commercialiser leur surplus d'énergie ou participer à des activités de partage, maximisant ainsi l'efficacité énergétique. De plus, le compteur analyse la tension du réseau, aidant à identifier les investissements nécessaires pour améliorer la stabilité du réseau et prévenir les décrochages d’onduleurs.
Clarification des notions de compensation et valorisation
Les prosumers ayant une installation agréée avant le 1er janvier 2024 peuvent bénéficier de la compensation jusqu'au 31 décembre 2030, que leur compteur soit électromécanique ou communicant. Pour les compteurs communicants, la différence entre le prélèvement et l’injection se fait lors du relevé d’index.
Pour les installations après le 1er janvier 2024, les prosumers entrent dans un système de valorisation, c’est-à-dire qu’ils doivent vendre l'excès d'énergie non utilisé à un fournisseur. Pour ce faire, le compteur communicant est obligatoire. Pour rappel, ces clients n’ont pas la possibilité de refuser le placement du compteur, seule la désactivation de sa fonction communicante est possible en cas de refus.
Figure 1 : Comparaison entre un client prosumer avant et après le 1er janvier 2024.
L’énergie la moins chère est celle qu’on autoconsomme
L'autoconsommation consiste à utiliser l'énergie dès qu'elle est produite. Que ce soit dans un système de compensation ou de valorisation, c'est l'option la plus rentable financièrement. De plus, avec un compteur communicant, l'autoconsommation permet de payer la taxe prosumer la plus avantageuse et éviter l’injection d’énergie dans le réseau, prévenant ainsi les problèmes de surtension.
Alors, comment mieux autoconsommer ? Il existe de nombreuses façons d’optimiser l’autoconsommation. Des appareils automatisés, comme le boiler électrique ou la pompe à chaleur, peuvent être mis en marche lorsque les panneaux solaires produisent. La plupart des bornes de recharge à domicile peuvent être programmées pour utiliser l'énergie lors des périodes de production. Notez que le compteur communicant facilite également le placement d’une borne intelligente grâce à son port client. La borne peut surveiller la consommation de l’habitation et allouer la puissance restante à la recharge du véhicule. Ce système permet généralement de recharger facilement sa voiture sans renforcer le compteur.
Déclaration des panneaux solaires et des bornes de recharge
Dans ce contexte d’électrification massive, anticiper les besoins énergétiques est crucial pour les gestionnaires de réseau. Depuis juillet 2021, il est obligatoire de déclarer toute unité de production jusqu'à 10 kVA et tout point de recharge à partir de 3,7 kW. Cette démarche garantit une gestion optimale des réseaux électriques. En déclarant leurs installations chez ORES, les clients facilitent leur intégration dans le réseau et assurent leur conformité réglementaire.
Partage d’énergie
De nombreuses personnes produisent et consomment de l'électricité localement, notamment avec des panneaux solaires. Grâce au partage d'énergie, tout le monde peut désormais avoir accès à de l'énergie locale à un prix stable, même ceux qui n'ont pas la possibilité de produire leur propre énergie. Il est maintenant possible de partager cette énergie en revendant l'excédent à ses voisins ou en investissant dans une unité de production.
Ce mécanisme présente de nombreux avantages. Consommer de l'énergie produite localement a un impact positif sur l'environnement. La facture énergétique des participants devrait être moins élevée. Il y aura également des résultats positifs sur l'économie et les emplois locaux. Enfin, si vous êtes producteur d'énergie, vous pouvez valoriser votre production en la revendant au sein d'un partage d'énergie, favorisant ainsi une meilleure intégration des énergies renouvelables et une réduction des coûts énergétiques pour tous.
Problématique des décrochages d'onduleurs
Les décrochages d'onduleurs sont devenus un problème avec l'augmentation conséquente des installations photovoltaïques en 2023. Ce phénomène apparait particulièrement lors des journées très ensoleillées. Pour gérer les anomalies causées par une surtension sur le réseau, ORES met en place plusieurs solutions. En installant des compteurs communicants, cela permet de mesurer l'impact sur le réseau du déploiement des productions décentralisées, des véhicules électriques et de l'électrification des besoins. Durant les trois prochaines années, des travaux de renforcement du réseau sont prévus. Ceux-ci peuvent être consultés via une carte interactive qui identifie les quartiers affectés par les problèmes de tension et montre l’avancement des investissements.
Il est important d'inciter les clients rencontrant des problèmes de décrochage à les signaler à ORES. La transition énergétique est en cours et la situation évolue rapidement. Les gestionnaires de réseaux ont besoin d'une mesure permanente via les compteurs communicants pour suivre ces évolutions.
Harmonisation des tarifs de raccordement en Wallonie
Les tarifs pour les raccordements électriques en Wallonie ont été standardisés depuis le 1er janvier 2024. Ces nouveaux tarifs sont conçus pour être plus compréhensibles et pour encourager les clients à modérer ses besoins en puissance, contribuant ainsi à éviter des renforcements de réseau importants. De plus, ORES propose un simulateur en ligne pour aider les clients à évaluer leurs besoins en puissance en fonction de leur consommation, leur permettant ainsi de dimensionner leurs installations en conséquence.
La CWaPE, le régulateur wallon de l'énergie, introduira une réforme des tarifs de distribution d'électricité le 1er janvier 2026. Cette réforme vise à encourager la consommation en dehors des heures de pointe avec une nouvelle tarification incitative et optionnelle comprenant trois tarifs : vert, orange et rouge. Le tarif vert, le moins cher, sera appliqué quand le soleil brille et pendant la nuit. Le tarif rouge, cinq fois plus cher, sera en vigueur pendant les pics de consommation en soirée. Le tarif orange, intermédiaire, sera trois fois plus cher que le vert.
La transition énergétique de 2024 est façonnée par des innovations technologiques et des changements réglementaires qui impactent notre quotidien. Les compteurs communicants, le rôle des prosumers et l'harmonisation des tarifs de raccordement sont autant de facteurs qui favorisent une utilisation plus efficace et durable de l'énergie. En adoptant des pratiques de consommation plus responsables, les consommateurs et les professionnels peuvent contribuer activement à cette transition vers un avenir énergétique plus durable.
Légende : Une des séances d'informations à destination des professionnels.
Plus dinfos ci-dessous :